Sans années
Vois-tu,
Tout ce monde est Fait,
Pour te parler de Dieu.
Tout ce monde est fait pour t’indiquer Ses Cieux
Ses Possibles, Sa Grandeur Sa Gloire
Et sans passé ;
Présente d’Eternité.
Vois-tu, le temps n’est pas la pensée,
Le temps comme un véhicule, retient ton âme pour l’éprouver.
Qu’Adores-tu, qu’Adores-tu ?
Adores-tu ta tombe et ta voix, qui berçante t’irradie et t’assourdit à Lui ?
Ou adores- tu Son Vivant,
Qu’ on Entend qu’en Taisant ce véhicule incarné.
Qu’Adores-tu ?
Adores tu ce qui en Son Nom doit s’éteindre à un moment donné,
Ou Sa Gloire à Lui, Vivante et sans passé ?
Sa Gloire Immuable, qui a tout à donner;
Sa Bonté sans égale, que nul autre que Lui ne peut Exprimer.
Le Créateur, Le Vivant, Le Miséricordieux c’est Lui.
Nul je ne sera Son égal, même dans la trahison des coeurs et des yeux aveuglés.
Quand le Soleil décline, de chaque côté de ta caverne ton crâne,
Te vient-il l’Envie, idée,
Inspirante, Merveilleuse,
De Prier?
Nous avons placé ce qu’il y a sur la terre pour l’embellir, afin d’éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d’entre eux sont les meilleurs dans leurs actions.
Puis, Nous allons sûrement transformer sa surface en sol aride.
Penses-tu que les gens de la Caverne et d’ar-Raquim ont constitué une chose extraordinaire d’entre Nos prodiges?
Quand les jeunes se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : « Ô notre Seigneur, donne nous de Ta part une miséricorde; et assure nous la droiture dans tout ce qui nous concerne ».
Alors, Nous avons assourdi leur oreilles, dans la caverne pendant nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. *
Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître,
[Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse.**
Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche : Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés.***
La voie difficile
Respire ;
Que le vent t’emporte
Soupire ;
Que la Conscience te rende Gratifiant.
Abandonne tout contrôle venant de toi ; des passions ; de l’idole;
Avance et n’aie Confiance qu’en CeLui qui au delà de l’idée de toi,
Te Donne et te donne ; et te donne et te donne ;
Au point que tu en sois devenu
Oublieux; hostile ; rebelle ; imperméable ; ennemi.
Péris ; péris donc.
Ecoute ; redeviens ;
Péris donc ;
Redeviens Vivant au delà de cette apparence de mort qui invite à la Pureté
Désincarne et Louange ;
Incarne ; Incline et Prosterne ;
Redeviens
Miséricorde.
Œconomus
Tristesse; tristesse et pluie.
Quelle est cette tristesse, quand le cœur est allègre
d’avoir traversé la moitié du chemin si ce n’est
Qu’il arrive à sa fin ?
Tristesse; et grisaille;
Nous nous sommes perdus jadis;
Et demeurons si souvent,
D’idoles, perdus aujourd’hui.
Tristesse, idoles;
Tombes et cadavres.Le Ciel pourtant demeure haut; retenu et glorieux de ses piliers que les arbres allèchent;
Et la lune orne
Les nuits d’étoiles;
Qui elles-mêmes chantent un brillant discours
Que nulle oreille ingrate entend.
Ne vois tu pas les tombes ?
Ne vois tu pas les ruines ?
Ne vois tu pas la Gloire;
Ne vois tu pas, le feu qu’animent tes égocentrés sentiments ?
Ne vois tu pas comment tes propres flammes s’élèvent et t’enlacent à mesure, que tu te désorientes de Lui ?
Ne vois tu pas comment,
Ce brasier s’élève et de ses langues te mange ?
Ne vois tu pas le feu du temps,
Et son aliment l’infidèle.
Testimonium
J’ai vu de ces gens calmes, calmes, calmes
Et d’autres, à l’intériorité fortement agitée.
Certains en leurs cœurs, portent une mer calme,
D’autres en leurs poitrines couvent une mer agitée;
D’autres en leur sein, des eaux stagnantes infectées.
Pourtant, au loin, l’horizon reste dégagé.
Personne n’est condamné, car seule la prétention condamne.
La prétention, ingrate, mais aussi
Cette insouciance qui feint
Puis encercle ses proies distraites,
Cette insouciance, cette complaisance à penser
Que le Monde n’implique pas la Pensée.
J’ai marché et regardé la rue.
Tout autour ici,
Tout est calme, tout est orchestré.
A quelques milliers de kilomètres pourtant,
Mon coeur les entend crier.
Mes yeux les voient encore, dans mon propre sang répandu parterre.
Et mon âme veut les retenir, les soutenir, les soigner, leur venir en aide ; les aider.
J’ai entendu la Paix, dans cette femme assisse là au parc,
Une paix qui n’est due ni à elle, ni à mes yeux spectateurs témoignant de Ses Grâces présentes et Passées.
Qu’ils soient morts ou vivants,
Qu’ils soient agités, ou calmes,
Qu’ils soient conscients ou non,
Qu’ils se souviennent, ou qu’ils se mentent ou qu’ils dorment ;
Qu’ils s’entendent ou se trompent,
Se Connaissent en Lui;
Ou prétendent
Sans jamais Comprendre.
M’aider, je veux ; je me dois; à ce monde je ne peux pas rester !
De m’aider Seconder L’adorer
A Lui je Lui dois Sa Vie,
Pour Lui je me dois,
Réfléchir Repentir, Embrasser;
Retourner.
4.78. Qu’un mal les atteigne, ils disent : « C’est dû à toi (Muhammad). » Dis : « Tout est d’Allah. » Mais qu’ont-ils ces gens, à ne comprendre presque aucune parole?79. Tout bien qui t’atteint vient d’Allah, et tout mal qui t’atteint vient de toi-même . Et Nous t’avons envoyé aux gens comme Messager. Et Allah suffit comme témoin.
29.6.Et quiconque lutte, ne lutte que pour lui-même, car Allah peut Se passer de tout l’univers.
Maman
Avant que la tombe ne soit creusée,
Avant que le linceul ne soit tiré,
Avant que que le ciel noircisse et que les tonnerres ne grondent.
Retourne auprès de toi,
Le temps qu’elle puisse t’aimer. Et honore la.
Prends ses pieds dans tes mains, lave les de ton âme,
Essuie les de ton amour, embrasse les.
Prends la par la main et parcours avec elle,
Votre amour l’un pour l’autre parle lui, bois ses paroles et ne les oublie pas.
Il viendra, certes,
Le temps, où elles s’épuiseront.
Prends la par les mains, et caresse les.
Regarde avec ton âme
L’image exquise de sa peau, regarde avec ton âme, les marques de son labeur
Car tu sais comme tu respires, que ta place est parallèle
Dans la lignée des tombes.
Lorsque le jour se lève, adore ton Seigneur et seconde la,
Donne lui ton temps et ton amour ton vêtement, ton pain,
Ta vie,
Car elle est tienne.
Avant que ne vienne la nuit, honore la, fais lui voir par tes yeux la lumière
Ecouter de ton ouïe le chant de la Paix, donne lui tes jambes et ta poitrine,
Fais lui un fauteuil d’amour
Que tu retrouves déjà en toi.
Elle est de toi autant que toi d’elle, tu es son cœur et elle est le tien,
Votre air est le même, tes lèvres sont siennes,
Ton corps est à la terre alors,
Le temps que debout il tienne,
Ouvre toi à ta tombe et rappelle toi.
L’ouverture est là, il n’en est guère de secondes suis ton cœur, honore Sa Lumière de La Tienne.
Fais lui de ton amour un lit
Et de ta foi un sommeil de ciel
Pense à caresser ses cheveux comme on caresse
Le résurrecté
Porte la comme on porte la Grâce et sache que,
Tu n’es autre qu’elle…