Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de juillet, 2012

Sum Futurus

Quand je n’ai plus la force de te voir souffrir,
Alors sache que je vois dans ta douleur,

L’Eveil;
La vie à venir.

Quand en moi les forces s’amenuisent,
Et que je Sens la Mort,
Bientôt venir;
Quand je Sait que peu de gens valent ce présent, ce Jardin;
Aujourd’hui ce Futur;

Quand je sais qu’un jour,
L’Echéance; Le Jugement me saisit me Surprend déjà;
Et que je vois de mes yeux aveugles;
Tu sais, ces yeux qui en vérité, ne voient rien;
Et que mon coeur battant compte les jours,
Qu’il me reste à demeurer ici.

Quand j’Entends et que j’écoute,
Qu’Il me rappelle ce là bas par ici;
Et que devine dans le Destin Merveille;

La mort bientôt l’au delà promis.

Alors je jeûne, repent et amenuise;
Et rabaisse et affame
Toute négligence

De ce Futur;
De ce Présent Subtile.

Enseigne, Informe, Enseigne;
Crépuscule, la vie de Merveille;

Qui anime chaque Envie; chaque soupir;

Et chaque soutien des vivants en soi.

Jeûne, prive la privation;
Invite le Transport, le Contentement;

Reçois de Lui;
Retrouve la Vie;

Délaisse, délaisse ce bas monde;
Ses limitations ses cinémas; ses tombes; ses pièges et ses cris;

Et l’audelà vient à toi aujourd’hui par ici,
Même si tes yeux, aveugles, n’y voient rien qui puisse

Ici, être dit;

Et entendu des sourds.


Festin Infidèle

Cette âme, je ne me souviens que trop bien de cette âme qui au vent, s’arrachait les cheveux et se débattait avec ses diables.
D’elle, je ne me souviens que trop bien ; comme à l’image d’un jour qui fut , pour disparaître et laisser le mal derrière lui.

Cette âme, cette affolée. Cette  écorchée vive nourrissant d’ elle-même ses démons qu’elle ne savait affamer et réduire au niveau bas en dessous du Seuil.
Cette âme, qui éprise des chimères à dorer , s’adorait un temps ; puis se haïssait pour l’éternité.

Cette âme, qui amoureuse des idoles dans le temps , en perdait son Hors du temps de même que son Equité ; sa ferveur ; son Amour véritable des gens ; des vies; son Unité.
Cette âme n’accordait aux gens que le rôle de récréateurs ; d’admirateurs, de réconforts tantôt vitaux; tantôt factices tout autant qu’elle leur préférait sa chimère qui l’aveuglait.
Amoureuse d’un démon lui renvoyant quelque inverse idée d’elle, cette âme  ne savait approcher la vie ; ni encore pénétrer le Temps.

Eprise de son je à dorer, cette âme  errait comme erre un rat déboussolé dans les décharges; rassuré des ruines futures.
Elle aimait qu’on la complimente; et feignait d’écouter le conseil. Elle prétendait aimer le rappel, mais ne voulait pas que l’on lui rappelle. Non pas qu’elle  ne put l’entendre du fait d’un entendement préoccupé ;  mais du fait qu’elle n’aimait point qu’on lui conseille dans la manière de faire.

Illusionnée, il lui apparaissait qu’elle était la plus grande, la plus belle. Mais tantôt remise des chimères, elle revenait esseulée et sans Phare à son repère sans renommée ; éperdue ; parce qu’honnorant les diables mêmes qui la prenaient comme aliment premier.