Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de juin, 2012

Père et Fille

Amour,
Mon Enfant

Je ne t’ai pas vu grandir,
Mais de toi,
Mon amour grandit comme
S’expand le Ciel.

Mon âme je ne t’ai pas vécu Grandir ;
Mais Son Amour dans la Privation,
M’a grandi de Sa Présence

Ta présence en mon coeur La Sienne;
Comme Il Grandit un coeur de Ciel.

Mon Enfant, mon amour,
Ma poitrine, mon coeur ; ma vie je veux te dire je t’aime

Mon enfant ma fille ;
Ma douceur ma pluie ;
Mon jour Levant

Même si les maux à jamais me Manquent
Je te dirai par mes Silences Gracié 

Du Dominateur, Souverain.

Et combien en mon coeur Sommeille,
Ce Nouveau Jour cette attente; cet éveil ;
Où ta main dans ma main exaltent jusqu’aux prunelles la Joie
Et Contentent le coeur, de  La Guidée des pieux.

Mon enfant, ma fille,
Mon amour ; Mon fleuve ;

Mon ciel mon sang mes veines je t’aime

Mon coeur ma fille mon jour, En ce lieu de nos coeurs

En Lui nous nous retrouverons
Comme le soleil levant

Comme la Clarté du Matin ;
Comme un Matin Levant

Comme un regard ;
De Noor Bienfaisant.

Ta Présence en mon Sein
A Répandu la  Bonne nouvelle ;

Cet avenir  impassible nous  regarde ; et nous tend Ses mains

Tu restes à ma poitine
Ma rage,

Ma douceur de Vaincre
Et demeures à mon Soucis ma prédilection
Future.

Et demeures
à mon amour ;
L’Encens des destinations ; ce Noor

Mon Indice ;
Auprès de l’Audiant

Ma Vie ;
A Venir

Ô combien de Silence
Pour toi je tairais
T’aimerais encore

Et combien de temps
Et d’Attente

Contenté ;
Dans l’univers de l’âme,
Contenant

Pour Lui ;

Serrant mes poings.                   

                                                 à mon Frère


Ami et Audient

Quelle que soit la route ou le chemin que tu prennes,
Dis toi bien ;
Et rappelle toi.

Que demain la Mort , la Vie te vienne,
Ou que demain tu feignes,

Quelqu’un de brillant bien là.

Souviens toi mon ami, mon amour mon frère,

Rappelle toi avant que l’échéance ne frappe
Rappelle toi avant

 Que Temps ne Parte !

Rappelle toi, surpasse toi par Allah ;
Repents toi Surpasse toi

Purifie ; Regagne le côté Droit

Sois l’équitable, le vainqueur de ton passage ici.
Reste digne et combats
Contre les factions invisibles qui te ruinent
Qui te poursuivent, te tentent
De te penser tout bien acquis ;

Quand le tout par Allah,
Est Ailleurs.

Ne te laisse pas bercer
Par l’idée et l’humeur,
Que de Temps il n’y a pas.
Saisis le plutôt par l’Esprit ;

Réincarne à Temps
Remercie, révère; Louange et Oeuvre à temps

Oeuvre pour Lui, Pour CeLui Qui te crée, te Donne
Lève toi par Allah; Crains Le donc; écoute moi.

Sois le vainqueur  du temps
Le vaincoeur face à Satan

Sois le Triomphe et la gloire
Au Nom du Vivant
CeLui Qui donne, au delà de toi.

Je ne pourrais jamais Ô mon frère combien
Te convaincre ; plutôt que ta Crainte

Ma crainte mon Amour ta dépendance
De CeLui Qui te donne et Soutient ;
Et Sustente au delà de nous

Crains Allah, réveille ; Surpasse nos je.

Prends l’eau et Lave ;
Prends ce tapis ;
Et Prie.

Ce front renfermant la mort,
Prosterne le d’Amour ;
Prosterne le à temps

Avant que Néant ne recouvre  
De véritable vision tes yeux.

Avant que l’Ordre,
Ne Saisisse  ces ingratitudes ;
Sans pourvoir secours aux traîtrises !

Regarde comment,
Dans le Ciel les arbres demeurent élancés ;
Et regarde comment les tombes,
Fidèlement s’allongent.

Par le temps les orgueils fidèlement, s’en Retournent en Terre
Quand de Soumission les arbres dans les hauteurs et honneurs s’élancent.

Viens mon amour mon frère ;
Viens avec moi longer les chemins de tombes Equitables

Viens avec moi réfléchir; 
Refléter remettre de l’Ordre.

Viens avec moi,

Prosterne toi ;  

Prosterne toi avant,
Que trompé,

D’oubli, de supplice tu tombes.

Peut-être se souviendront-ils ?*

Là, dit (Allah), vous vivrez, là vous mourrez, et de là on vous fera sortir.**
Quiconque veut, qu’il se le rappelle.***

Mais ils ne se rappelleront que si Allah veut. C’est Lui qui est Le plus digne d’être craint; et c’est Lui qui détient le pardon.***