Empire
Dans ton Silence,
Leurs Cris
Raisonnent
Entendras-tu ta Raison,
De leur venir en aide?
Entendras tu la voie,
De ta Justice Vivante,
Envie?
Entendras tu ta vie, ton oeuvre, ton envie,
de laisser couler ton sang;
De laisser couler ta peine;
De te savoir ainsi mal agir, à te consumer, sans peine;
Ni remords, ni Bonne Foi; à te Sauver mille fois.
Que vas tu faire?
Iras tu sous ta couverture au chaud, pour rêver des nuages, des arcs en ciel?
Iras tu oublier ton indépendance à ton propre crime qui t’appelle
à te retourner;
Le temps que tu puisses encore Sauver.
Que vas tu faire?
Puisque tu Sais.
Que vas tu faire, dis moi?
Dis moi la Vérité.
Que vas tu faire?
Vas tu te détourner; prendre un livre, bouquiner tenter d’oublier?
Que vas tu faire?
Songer au rêve?
Ou te dire alors, que tu ne peux rien?
Sauras tu te dire que tu Mens en vérité?
Car tu Sais comme tu respires,
Que ta place est parallèle, dans la lignée des tombes
Qui Révèlent,
Ta Vie;
Maintenant.
Parenté
Tout retourne à Allah, tout.
Je ne puis, rien retenir.
De tes habits d’avant; de tes dessins d’antan
Je ne puis mon enfant,
Rien retenir.
De ta candeur d’avant;
De ces années de fraîcheur dans le temps
Je ne puis mon enfant,
Rien retenir.
De tes bracelets verts,
De tes perles boréales
De tes boucles d’ébène je ne puis rien retenir;
Ni mes larmes
Ni mon temps;
Ni ma peau de fâner, vieillir;
Ni mon dos de courber;
De rejoindre la terre pour Dormir.
Retiens bien cela mon enfant.
Sous la terre nous dormirons;
Nos maisons sont les tombes mondaines.
De tes sourires maman;
De tes mains de ton Soin Maman
je ne puis
Retenir que ton coeur;
Ton Esprit;
Tes valeurs; ton Education;
Ô Maman, ton Adoration.
De tes larmes, de tes dents de lait tombées
Je ne retiens que L’Amour;
La Croissance vers Lui.
Nous sommes faits, mon enfant,
Pour Repartir, Revenir.
Nous sommes faits Ô maman
Pour Retourner à Lui;
Se Sourire Hors du Temps.
Nous sommes faits pour Partir;
Insufflés, Eternels
Même si l’en je souvent nous détourne
Ô âme percevant,
La perdition;
Par le Temps.
Perception
N’as-tu pas vu?
Le ciel est élevé
Le Ciel
Pour nous
Est inaccessible.
N’as-tu pas vu?
L’astre suit sa tournée;
Là dans son orbite;
Sans dévier;
Sans se soustraire.
N’as-tu pas vu?
Les montagnes sont là
Ces pilliers
Les arbres élevés; Aspirés;
Inspirés
Comme le sont,
Les bonnes paroles.
N’as-tu pas vu?
Le soleil laisse place,
A la fraîcheur; à la tiédeur de la nuit
N’as tu pas vu comment, la nuit invite le jour;
à nous montrer dans la Soumission l’Harmonie;
Le Contraste;
A saisir,
Le Vivant d’Origine
Pour nous;
Vivant là toujours.
Arbitre
Je marche dans ma brûme mon être;
Là où je n’a pas de membres.
Je cherche; je attend, en Sachant pourtant
Qu’Il est là Plus proche encore, que l’idée qui se forme;
en envie fausse;
en envie frêle; erratique; infidèle.
Je cherche.
seconde après seconde.
Je cherche CeLui
Qui a Raison de moi.
L’Unique; Le Créateur.
L’Origine, L’Arrageant Le Formateur.
A Lui Les plus Beau Noms; par l’Essence même de Sa Force Qui Génère.
A Lui les plus beaux noms!
A Lui La Gloire et Les Merveilles; Apparentes et Cachées.
A Lui ma vie ; ma raison d’être; A Lui ma naissance; mon retour; mon Envie;
Mon Désir;
Ma Prière.
A Lui mon âme, mon être Vers Lui Le Retour; à Lui les Louanges
Il Est là Toujours
Pour moi;
Pour nous Il Est là toujours.
Mon je cependant s’éloigne de Lui au gré de la chimère Suffisance
Susurée par les entités jalouses du Lien qui nous Privilégie.
Jalouses les entités sont là; m’inspirant orgeuil et vilenies diverses; Pendant que Lui Est là;
L’Immuable Munificent;
Le Sage.
Allah.
Il transcende certes mon ingratitude.
Il me Crée. Je suis infidèle.
Il m’Insuffle de Lui je Nais je L’oublie
J’ai péché Il m’a repêché
J’ai fauté;
Il m’a pardonné.
J’ai failli;
Il m’a restauré.
J’ai prétendu; Mais, de Grâce;
Il m’a humilié.
Il m’a remis d’aplomb;
Là dans la Vérité.
Il me Rappelle, à travers Tout
Ce qu’Il me présente d’épreuves; de rendez vous
Que je ne péris que pour moi; pour Lui
Que je dois réapprendre à Aimer la Vie
à Honorer l’Equité que j’Envie;
qui Emane de Lui
Plutôt que les chimères
Lorsque
Mon je Transgresse
Les Règles,
Et par là-même
L’Existence;
Par l’anéantissement des Lois;
de la Mesure; de la Pesée;
Qui anéantissent ma volonté
Dès lors quelle transgresse
Ô Allah!
Que Ta Volonté Soit Faite.
Mourir
Laissez moi sourire,
Le temps
Que les larmes
Réinondent mes yeux
Sourire
Le temps
Que Sa Pluie
D’Amour Essuie mes yeux
Des mirages
Des Lacunes et des peines;
Des lourdeurs et des flammes;
De ce bas monde
Trompeur.
Des Lacunes et des pièges
De ces torpeurs
A l’heure
Des faux bonheurs
L’Heure
Où la Faux s’apprête
A faucher L’Infidèle.
Laissez moi sourire,
De Bonheur d’être Envie
Laissez moi Sourire
Et Tomber Prosternée
pour Lui
Laissez moi Sourire;
D’Envie; de Sobriété;
D’Envie de Lui.
Laissez moi L’Entendre
D’Ecoute, Le Chercher
Mon coeur Lui sourit
Dans l’Antre de nos poitrines
Laissez moi vous Dire:
L’Heure n’a de Bon
Que la fin
Des ingratitudes.
Les sept cieux et la terre et ceux qui s’y trouvent, célèbrent Sa gloire. Et il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges.
Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Certes c’est Lui qui est Indulgent et Pardonneur.
Laissez moi Sourire;
Laissez moi enfin,
Mourir.
Un

L’Envie était à moi, ce que la haine était au Juste contre l’Iniquité.
Allah m’accordait le Droit, et je n’avais de devoir que de Lui Témoigner mon Envie de Naître.
Allah, Maître de l’autorité absolue. Allah, Insufflateur de mon arbitre.
Même si mes battements étaient comptés, je n’avais de mesure que pour Lui. C’était Pour Lui qu’ils comptaient, et pour Lui que j’expirais.
Pour Lui que j’endurais; pour Lui que le Souffrant Devenait vers l’Avenir;
Le Vivant prouvant par l’illusion des maux, les âmes trompées de monde de réalité, et de Mots.
Le mal n’existait, que dans le néant des âmes aveuglées de leur orbites.
Le Regard n’avait pas besoin de cercles; car le Silence de ses paupières d’infini suffisait
A vouloir Ouvrir la Vérité.
Franchir la porte; Franchir le pas; au delà du funérarium où se célèbrait
Le Déclin nommé suffisance.