Casuistie – De je à Lui
En deça du Livre
de mon miroir fidèle
Chaque jour je, me réveille dans la Tombe.
Chaque jour, j’ouvre les yeux je me lève dans le faux réveil dans l’olfaction, à tromper le sens
Dans
Les Bénédictions Sensorielles.
Chaque jour, mon je me prend, mon je me possède, puis me déserte, à bout de champs.
Il nous déserte, ma tombe et moi; et nous laisse avec nos oeuvres.
Mon je alors se retouve seul, privé séparé de vie;
De tout Son Dieu.
Mon je, après m’avoir séparé, m’avoir indifféré à toute Reconnaissance tout Rappel
A tout Regard portant
Me déserte, me laissant seul hors du temps
Séparé, De mon vivant.
C’est pourquoi quand je me réveille, j’invoque parcoeur
Le nom de Dieu
Et me place sous Sa protection, pour ne pas me tromper voix.
Ne pas me tromper de je;
Ne pas me tromper de voie.
L’intransmissible et l’aérienne, ne sont identiques.
L’une est Envie,
Est voie du Divin, l’autre,
S’apparentant à vie
Est une tromperie, une voix mortelle.
Chaque jour
Entre les lignes le temps s’écoule. Au Caractère perçu, je m’ancre un instant. J’ai l’impression d’y vivre; pourtant il n’en est rien. Mon je est accosté hors du temps; malgré ma vue en rêve des choses à vivre, jusqu’au réveil. Je me voit dans ses lignes; mon électrocardiogramme est plat. Quand je meurt là bas, içi je me réveille; je reçois le fruit de mon Envie rêvée à vivre pour mourir à bout de constat.
Au delà de la Tombe, de ma nudité mon orgueil
Chaque jour,
Je m’habille de Rappels à me voir Prosterné
A me voir Repartir.
D’Amour Repartir
Au delà de ma Tombe, ma nudité mortelle
Mon Dieu me réveille à l’Eternité.