Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de février, 2011

Awareness

fillenpriere

Le Temps est parti, le Temps où je peignis
Des caveaux des grottes,
Des obscurités baignées de Lampes fébriles.

Parti le Temps
Où je recouvrais l’ombre des mille Nuits
Nouvelles sans sommeil.

Où je recouvrais l’ambre,
De Peinture, à prier la Vie.

Parti le Temps, où ma consolation
Était d’oubli et de Ciel.

Le Bleu, le fonds le Froid,
La Fraicheur à s’en glacer le sang.
Solitude au sein des idolâtries,
Ces imperméables à la Vie.

Des pinceaux à Toucher l’Envie,
Le Temps est parti.

Je recouvrais ma Toile mes yeux,

Ce Piano, la fille en Prière
Les moulins à vent.
Je recouvrais de paupières nouvelles
Montgolfières Océans, Murailles à Gravir

Qui Par La Vie Venue Comprise,
Se sont Effacés.

Venue, La Vie,

L’Ouragan de Vérité
Mon coeur, mes yeux mon âme,
Entièrement étaient pris.

Me rendant aveugle et dépassionnée;

Libérée de Vie.

De ma peinture enfin Sortie,
Je vivais enfin.

De ma peinture fiévreuse à bouillir,
Je sortais du miroir vers moi.

J’ai quitté l’asphyxie, j’ai quitté
L’invivable à briser la vie.

Je peignais les mille paysages,
Les mille et un rêves;
A la fleur de mes yeux pleins de larmes
Ces Ruisseaux de Vie à Semer.

J’implorais Dieu toujours;
Ce satané pinceau à la main.

M’appliquant à peindre la Vie
Que je n’avais compris.

Je subissais ma vie;
Je comptais me vendre à vil prix.

La lumière enfin les mets
Me rendirent mal de ne pas les créer.

Je cherchais Enfin le Sens, à mon vouloir Oeuvrer.

Je peignais une fraise, sans jamais pouvoir l’insuffler.
Je peignais mon fruit, sans jamais pouvoir le manger!

Le temps de Recourir
Chercher
Est parti, parti. Parti;
Il s’en est allé.

Laissant derrière moi les
Édifices en lierre en fleurs, mes aimés

Derrière, abandonnés,
Les pierres, Millénaires

Pour mon Ciel sans années.

Laissée là; ma lourde maison.
Mon tableau massif, suintant, d’édificieux artifices.

Le gros appareil des pierres,
Ne m’alourdit plus.

J’ai quitté la Roche, comme l’envie de vouloir la porter.
J’ai quitté les hommes, le temps, l’édifice sans valeur à temps.
J’ai quitté les pièges à tromper
Hissés là par les suppôts du diable.

Il fallait pour vivre à leurs yeux, me savoir montrer inhumaine.
De Grandiose les brusquer ; les impressionner.
Leur donner du spectacle à voir

Les éloigner en Souffrant ;
De l’Unique et Sublime Vérité.

Par Dieu que je suppliais là, je suis par Ses Grâces
Sa faveur
Sortie des semblants de vie.

Sortie des faux reflets, sortie,
Des captivations.

J’ai quitté le miroir épais
Pour enfin me vivre à l’Envers.

Envers du miroir du verre, à faire de l’être un éclat.

J’ai quitté les pièges à tromper
Pour La Vie à Venir Sans Temps.

De la Romaine Arène que je contournais,
Des pierres éphémères millénaires

J’ai gravé le Bonheur
A même mon Esprit
Saisi à Jamais.

De la Fièvre m’animant aux vents
Des envies à me dépassionner
Il ne Reste plus guère;
Aujourd’hui;

Que la Sublime Vérité.

L’Essence L’Origine, l’Émotion
A percevoir la Vie.
La Reconnaissance, la vie
A Témoigner

Sans Détour.

La Chimie l’Amour,
La mort,

A Fleurir la Vie ;
La reconnaissance
A Aimer en Lui
La Mélodie du Verbe,

Au Silence Inouï.
Et ma bouche affamée, de Son Nom à Lui.
Et mon coeur, Animé;
Son Décret ;
Sa Vie.

Je n’ai laissé des envies,

Que
L’Ascenseur Céleste.

Il rentrait dans le Ciel, vers des Confins
De Vie Bien gardée.

J’ai gardé Le Kalam, des maisons, des arbres élancés d’Envie
Et des ondes à bâtir,
Le rappel de l’Esprit Animant.

Je n’ai laissé de vie,
Que l’Envie de vie à Partir.

L’Infirme est resté là,
Le bicycle au médaillon aussi.

Parce qu’il semblait qu’il n’avait plus aucune
Utilité ici bas.

Le tapis lui est là ;
Orienté vers la Kaaba.

J’ai quitté la toile aux éclats,
Pour enfin m’habiter me couvrir.

J’ai quitté les regards aveugles
Aveugle aux faux éclats.

J’ai quitté la mort à mentir,

Pour semer ma vie à Venir


Petite fille, Petite Reine.

Tu as changé mon amour, ma sœur.
Depuis que les gens tu as trouvé
Tu as oublié Dieu.

Le Silence dissipé t’a englouti de chants profanes.
Ton ouïe, de la mort s’est éveillée,
Pour danser
Mille cérémonies funèbres.

N’est-il point vrai qu’entendre les voix,
c’est s’oublier de Soi ?
Le temps alors s’échappe,

Divertissant,
Du Solennel.

N’est-il point vrai que Regarder,
C’est s’oublier parfois,
Hors de soi-même ;

Hors de la Vibration
Qui perçoit le rêve.

Tu as changé mon amour, ma sœur.
A trop te regarder,
T’admirer de regards,
Tu as beaucoup changé,

Pour de faux égards.

Tu as oublié ta chair,
Ta tombe d’abord subie ;

Venue un jour, sans t’avertir,
Voler ton innocence ;

Ton enfance Chérie.

De ta tombe tu as fait ta seule,

Somptuosité.

Ton Sensuel embaume et a embaumé les hommes,
Qui étaient à leurs mères, à leurs sœurs,
A leur Femme.

Qui étaient à leur fille,

Un papa chéri.

Ta Chevelure t’a trompée ;

Tes atours, t’ont piégée.

Vois comme ton bracelet te menotte,
Comme ton poignet ne s’attache

Qu’à enchaîner les yeux.

A Fleur de peau. Ma Sœur
Tu es venue de Loin

Et aujourd’hui ton corps fleuri, ta peau tes seins
Sont devenus pour toi,
A ton âme, à ta vie,

Le poids de tonnes et de tonnes de calvaire,
De recouvrante et asphyxiante terre.

Des cancers du Sein à ne pas guérir,
Ce cœur lacéré, d’ illusions fades.

Tu adores aujourd’hui ce qui te fait mourir.
Tu t’es oubliée Enfant et Reine,

Dans un monde caduque
Jouant tes rêves.

A ces maux déjà tu fuis de tes oreilles,
Tu détournes tes yeux de la tombe à venir.

Tout ce que tu aimes aujourd’hui te trompe,
Parce que ton âme s’est trompée,

D’Amour et d’envie.

Tu as oublié Dieu par ton corps sans Prière,
Que tu as laissé chaque jour sans vêtement
Pour plaire.

Tu t’es trompée de but,
Tu t’es trompée de Dieu.

Chaque jour tu dores ta chair,

Et ton cœur t’appréhende

Te voit

Comme une ombre;

Sans Vie;
Comme,

Un monceau de sang ;

Un morceau de chair.


De l’Aurore, à l’Orée.

Aurée.

 

Jeune  et vierge d’à Venir,

Fine, sensuelle dans les vents,

Comme une fleur

Aux pétales,

 

Légers et doux

 

Que nul poid, que nul amour nulle mort

 

N’avait étreint un jour.

 

Vierge,

Jeune,

 

Et Envie.

 

Envies de tout,

Sans Vie, à Venir.

 

Jeune Endormie,

Jeune fleur,

En Marche.

 

Tu ne savais vers où,

Jusqu’à ce que

 

Ton pétale ne fane.

 

Tu ne savais vers où, jusqu’à ce que ta sève

 

Se répande par ceLui

Qui t’avait ceuilli;

 

 

Qui t’avait, choisie.

 

Tu as été hélée, de la mort,

 

A la vie, au Vivant, à Lui.

 

 

D’un jour à l’apparence de Vie,

A La Vie aux semblants,  

De Nuit.

 

 

Du jour feint,

A la Violence,

Cet Amour;

Cette Fusion,

 

Cette Explosion

 

De Vie.

 

 

Dans tes semblants légers et Doux

Pourtant

 

Se cachait la mort.

 

Dans ton pétale Fané,

Dans ton éclat perdu,

Dans ta sève à terre répandue,

 

Le Paradoxe.

Effusion Apparue.

 

Idôlatrie. Ingratitude.

 

Indifférence.

 

Tu étais mon je,

J’ai été, ton toît.

 

Tuant nos Jeux

De Vrai,

Nos deux en Un;

 

Se sont tus.

 

De ma mort aux semblants de vie,

Je me suis levée un jour.

 

Mon corps pourtant dormait,

Mais mon âme,

S’est Levée.

 

Elle s’est levée d’abord,

Puis Exhortée,

S’en est

Retournée.

 

Fléchie à Revenir dans son corps hostile,

Sa Fragilité, son éphémère,

Son Erreur,

 

Elle Comprit La Vie,

Et S’éveilla

 

Aux Défis.

 

Défiant les morts en vie,

Aux semblants de vie. 

 

Elle défiera son ombre,

Ce Malin caché, hostile à la Terre Noble,

Aimée,

 

Animé, de passions,

De feu.

 

Elle se prosternera, invoquera Son Dieu

Qu’Elle Reconnait au delà,

Désormais.

 

Elle s’Honnorera,

De Sa Vie,

Par Lui Seul

Insufflée.

 

De Sa Lumière,

Son Corps elle pansera,

D’un Voile de Vie 

A Venir. 

 

De Son Corps prêté;

Elle Priera,

 

De son je

 

 

Prosterné;

 

 

 

 

Elle Vivra.

 

 

 

 


Maman

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Ma Terre
Maman,

Ma vie.

Tu as toujours su me nourrir,
Et dans la mort Encore
Ton Sein me vit.

Dans ma mort tu m’as nourri
Et dans ta mort ton âme
M’a souri

Nous vivions
Maman, Dans la mort

Aux apparences,
De vie.

Ton âme m’a nourri
Quoi que je fasse

Et Où que tu sois
Ma main
Prend tes lignes,

Ta route,

Ton Vent.

Je te rejoins en terre.

Maman ma Terre,
Ma Substance,
Mon Idéal,

Mon antre,

Tu as sû,
Me nourir

Quoi que je fasse.

Quoi je j’épuise en toi de force
J’ai Puisé encore
La vie,

Jusque dans ta Mort.

Tu m’as montré Maman
La Vérité

Ton âme Ton Amour
Ton Sein

Repartis vers là,
Où Dieu

Me les avait
Donnés.

Maman,

Tu es Repartie,
Je te Suis;

Je Suis ta main, je suis ton âme;
Je Suis ton Être je Suis

Ta Foi

Dont tu as fait Grandir
Le toît,
De t’Aimer Encore
Et Encore.

Tu m’as rappelé Dieu
A même le berceau,

Qui m’envoyait au fleuve,
Aux crocodiles aux vaisseaux,

Aux houles déchaînées;
Aux loups.

Aujourd’hui Maman, C’est moi
Qui suis morte.

Aujourd’hui Maman,
Ton Coeur, au mien,
Par Dieu Relié

M’Eclaire la tombe,
De ton âme.

Ô, Mon Amour.
Mon Souvenir Maman,
Mon Amour Ma mort, Ma Vie.

Je m’Efface,
Ô Maman,

C’est moi qui
Meurs,
Qui te Suis.

C’est moi qui meurs,
Restée là

C’est toi qui vis Maman,
C’est moi, restée,

Qui t’attends.

Louanges à CeLui

Dont L’aurée* Eclaire

Le Chemin,

Le Retour.

L’Aspiration;
L’Envie.

L’Amour,
L’Honneur La Vie.

* néologisme alliant aura, aurore, et orée paradoxale, la lumière ne contenant pas de bord ni de limitation


En perdre les maux

Les sonneries , les alarmes, les bips, les pas, les attentes, l’Espérance.

En a-t-elle eu conaissance, dans le fond de son sommeil de départ?

A-t-elle su les pleurs qui déchiraient l’atmosphère

 

Pour n’avoir pu être entendus?

 

A-t-elle eu connaissance, de mon âme déchirée au moment

Où je la voyais ainsi,

Allongée comme une reine,

Dans la solennité magistrale,

Du destin Divin?

 

Destinée magistrale,

De l’Envie.

 

 

Magistrale, déchirante, à en rompre les atomes

De décret,

De départ,

De Vie.

 

 

L’Envie

Me réservait le Futur, le Souvenir, l’A Venir.

Ma vie à aimer, à vivre, 

A vivre sans Qualificatif.

 

Savais-je, ce que la vie me réservait,

De violence révélante, coup après coup?

 

Savais-je que mon âme allait se doubler encore,

A en voir renaître l’épreuve qui semblait

Venue pour passer?

 

Savais-je que la vie me réservait plus de vie et de preuves encore,

Que je ne l’attendais?

 

Savais-je à ce moment là, et avant encore,

Que j’allais comprendre que

 

La douleur

 

N’était qu’éveil,

A la vie.

 

 

Savais-je

Que j’allais Comprendre l’Enjeu

Du choix de Vouloir?

 

Ce qui se Trame au delà,

D’une perception

Trompée de je.

 

 

 

L’Unique était toujours là, à même l’ Envie.

 

 

 

 

Le Dieu,

Le Dieu.

 

Allah.

 

 

 

 

 

 

Ô Dieu de ma personne…

 

 

 

 

Je ne sais comment,

Ô mon Dieu!

 

 

 

 

 

 

Je ne sais comment à ce moment même,

 

Te remercier,

Te gracier,

A mon tour de Ta Grâce.

 

 

 

 

 

 

De Ta Grâce Innondée,

 

Je ne sais comment;

 

De Ta Force,

De l’Emotion,

De Tes Dons.

 

 

 

Je ne sais comment Ce Savoir.

 

Par Toi je Crois et pour Toi je Crois,

Et je veux Croître

 

Encore et encore,

 

Et encore et encore,

 

Et encore et Encore,

 

A me pulvériser de Toi Mon Dieu!

 

Je veux disparaître de l’absence possible, des limitations, la mort,

 

Je veux devenir Souvenir.

 

Je veux Devenir,

 

 

Quitter la forme à s’en aveugler l’esprit, à s’en durcir le coeur d’idolâtrie.

Je veux Te rejoindre mon Dieu, mon Amour, ma Vie, Mon Savoir

 

 

Ô mon Dieu

 

Les maux me manquent Ô mon Dieu, les maux me manquent.

 

De passion je me vide pour la Liberté en Toi,

De souffrance je perds mon sang  ma chair, mon illusoire

 

A retrouver

La Terre dont Tu as façonné Adam,

Et dont déjà,

Tu m’éveilles, à Nouveau.

 

Je perds mes maux,

 

Je perds mes maux,

 

Je perds mes maux, d’A venir.

 

Ô mon Dieu!

Je perds mes maux à me souvenir ton Nom!

Je perds mes maux à t’invoquer Ô mon Dieu!

Je pars,

Mon âme,

 

A T’adorer  mon Dieu

A Devenir,

 

A Te Chercher, à Te Suivre,

Te vouloir,

 

A T’Aimer,

Comme j’aime par Savoir Vivre.

 

Ô mon Dieu!

Je pèserai mes mots Ô mon Dieu!

Pour la Vie que tu me donnes

Justement je pèserai.

 

Ô mon Dieu, guide  mes frères et soeurs et mon âme  Ô mon Dieu,

Guide mes dédoublements

Afin

De guider à Toi par eux

 

Epargne moi de me perdre dans les reflets sans phare

 

Je t’implore Ô mon Dieu de guider mes frères,

De guider mon âme loin de tous faux semblants,

 

De guider le fruit que ma Terre a oeuvré,

 

O Mon Dieu!

Je t’en prirai jusqu’au dernier soupir!

 

Et de mon âme allégée,

Et  par Ta Grâce,

 

Je serais pour moi  Enfin

Ce que

Tu as voulu.

 

 

Je serais mes envies,

Mes envies d’être,

De Comprendre

 

Je serais ma Reconnaissance, ma gratitude,

Ma Qualité;

 

Mon devoir d’oeuvrer;

 

A Saisir

L’Envie.

 

 

Ô mon Dieu, inonde mon coeur

De Souvenirs à venir

 

Ô mon Dieu, inonde mon âme

De Ton Savoir donné.

 

Ô Miséricorde!

Ô mon Dieu,

 

Eloigne de moi le Châtiment de la tombe,

Le Châtiment d’égotisme,

Des complues suffisances;

 

Cette ingratitude,

Cette absence, 

 

De vie.

 

Inonde moi de larmes à m’en sécher le corps,

A m’en faire mourir

A m’en purifier, m’en erroder, 

A m’en désintégrer,

 

L’envie d »errer.

 

 

Et Fais que je meurre auprès de Toi,

La main fidèle,

L’index Levé,

Axé de Vie,

Vers Ton Unicité,

 

 

Au plus loin de mon informe errance, cette ignorance des confins

 

 

 

Sans Possibles.